La patagonie ou le pays des glaciers et du vent.

Ca y est, nous sommes au bout du monde, en Patagonie.

Voici notre porte d’entrée dans ce monde de vent et de froid.

panneaur

 

La ville de Punta arenas est une ville basique, dans laquelle nous avons fait la connaissance de  la famille LEGOUBE, qui fait le tour du monde elle aussi, avec ses trois enfants : nos bagages ont été égarés par la compagnie aérienne en même temps… Ce sont des choses qui arrivent ici, mais cela s’est arrangé rapidement. Une mauvaise chose pour une belle rencontre, au final. Nous nos étions déjà croisé, mais plus rapidement, sur l’île de Pâques, et encore plus brièvement à Tahiti… Le monde est petit.

Nous nous reverrons à Buenos Aires et aux USA. D’ici là, nos chemins se séparent car ils remontent vers le nord plus vite que nous : nous avons décidé de randonner dans les glaciers ici.

Nous sommes donc sur le détroit de Magellan, sur le 40ème parallèlle, et nous n’irons pas plus bas. En effet, nous avons finalement décidé de ne pas aller en Antarctique, voyage trop couteux et trop long. Le timing ne nous le permet pas.

Première constatation ici : le paysage est pelé, sans arbre. La terre est balayée par les vents… en nous sommes en été. On sent que l’hiver est rude.

Nous remontons ensuite vers Puerto Natales, pour préparer notre randonnée.

On nous explique que dans les rue, il y a des poteaux et des cordes pour que les gens ne se fasse pas emporter par le vent en hiver… ambiance.

Le parc Torres de Paine est le paradis des randonneurs, pour peu que l’on soit bien équipé : marche dans les montagnes et glaciers, il peut faire froid, pleuvoir, faire chaud, avoir du vent, le tout dans la même journée…

Nous allons attaquer le « W », très connu ici. Mais avec des enfants, tout le monde nous regarde bizarrement. Pas de souci, même pas peur.  Nous voici parti pour cinq jours de marche dans la nature. Le premier jour a été difficile, mais ensuite, tout le monde s’y est mis, et à porté son sac à dos sans rechigner ( à une exception près, mais je ne trahirai personne).

 

Les paysages sont au rendez vous, et les rencontres sont toutes sympathiques.

Parfois, il faut beau, donc :
photo rando

Parfois non :

col

Mais au bout de cinq jours d’efforts, nous sommes arrivés sur les glaciers et icebergs, rien que pour nous ( ou presque) :

iceberg

 

Et hop, un glaçon pour Alexandra

alexiceberg

 

jmelo

 

 

 

Ici aussi, les animaux sont présents. Peu habitués à l’homme, ils ne s’enfuient pas (trop) :

Les Guacanos : les cousins locaux des Lamas.

guacanos

Un Red Fox, qui voudrait bien dormir ( il est 8h00 du matin, et il a chassé toute la nuit).

red fox

 

Cette randonnées à été l’occasion d’une vrais pause dans la nature ( parfois un peu fraiche) très salutaire dans notre périple. Ici, nous sommes dans le royaume des animaux, et pas l’inverse.

 

Puisque nous sommes dans le coin, nous faisons un saut au fameux glacier Perito Moreno. Avec une hauteur totale de 170m, donc 75 m au dessus de l’eau, c’est un monument de la nature.

Nous l’avons observé de loin :

perito moreno

 

 

Puis de plus près, afin de voir ( et d’entendre ) son avancée ( environ 2 m par jour). C’est un spectacle assez sedentaire, mais fascinant.

 

Puis nous avons été faire un petit trekk dessus. Très impressionnant, nos sommes au coeur d’un desert blanc immense ( 30 kms de long). La photo ci dessous, prise au coeur du glacier rappellera des souvenirs à certains …

whisky

 

Nous quittons maintenant la Patagonie : nous commençons notre remontée vers le nord. A partir de maintenant il va faire de plus en plus chaud ( ou de moins en moins froid….). Nous repartons plein d’energie après cet intermède montagneux et froid mais fascinant.

 

 

 

Ile de Pâques.

Sur la route de la Patagonie, nous voici sur l’île de Pâques ( Rapa Nui en langage local), avec ses statues étranges.

Effectivement, on peut se demander ce qui a poussé les habitants de cette petite île de 24 kms de longueur par 12 kms de large à dépenser autant d’énergie à tailler, puis déplacer des statues de plusieurs dizaines de tonnes, sur cette île où survivre devait déjà être un défi constant.

 

Pour visiter, nous avons opté pour le moyen le plus pratique : le cheval. Cela permet en outre de monter les sommets pour une vue de toute l’île. Trop bien.

cheval

 

Première constatation, sur cette île, aucun arbre ( depuis le 16ème siècle d’après notre guide).

Deuxième constatation, l’île est en fait un gros volcan. Le cratère impressionnant nous le rappelle :

cratère

Evidement, nous allons ensuite voir les statues ( les Moaïs).

statues 1

 

Contrairement à ce que l’on pense généralement, les Moaïs ne regardent pas la mer, mais lui tournent le dos.  Si, si, regardez bien :

statues + mer

On pourra noter que certains Moïas plus coquets que d’autres portent un chapeau… 🙂

On peut aussi remarquer que les habitants pratiquaient le recyclage, bien avant le parti écologiste.

tête

En fait, les statues sont taillées dans la pente d’un volcan, et c’est seulement ici, avant d’être amenées sur leur socle, qu’elle sont encore face à la mer.

Voici une statue abandonnée ici, avant son transport vers sa destination prévue. On sent qu’elle s’ennuie depuis longtemps..

solitude...

En fait, les statues étaient taillées, puis descendues sur la pente et redressées  là. Voici une photo qui retrace un peu cette cinématique :

cinematique

 

Et voici la photo des deux statues les plus célèbres, celle que l’on voit un peu partout. Elles aussi ont été abandonnées là subitement. Il reste ici quantité de ces statues plus ou moins achevées. On sent que tout le monde est parti d’un coup  pour ne jamais revenir… C’est très étrange…

Statues 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant de quitter le site, certains d’entre nous ont tenu a utiliser la pierre d’energie de l’île. Il parait qu’elle apporte énormément de bienfaits ( energie, fécondité, guérison, mieux qu’un sorcier africain).

En tout cas, ca fait sourire les autres, c’est déjà ça 🙂

pierre

 

 

 

 

Nous ne sommes restés que 4 jours sur cette île, mais nous aurions aimé y rester plus longtemps. Les balades à cheval sur les pentes de l’île sont superbes, et nous sommes un peu  hors du temps ici.

A nouveau, nous repartons à regret…

Direction la Patagonie. Il va falloir ressortir les pulls et les pantalons 🙁

 

 

La polynesie Française

Et nous voici à Tahiti…. Destination révée par beaucoup. Un petit clin d’oeil à Gérard et Mauricette, qui nous ont précédé ici il y a une quarantaine d’années.

Nous sommes arrivés à Papeete, l’île principale, sur laquelle nous avons pu tester le rythme pas vraiment frénétique les insulaires. Nous avons aussi testé les roulottes, restaurant/caravannes : une institution ici.

Il faut reconnaître que l’on y mange très bien, pour pas cher, et que l’ambiance y est agréable.

 

Bien sûr, nous avons aussi plongé dans le lagon. Nous n’avions pas encore vu une eau aussi claire, c’est impressionnant.

lagon1

 

Ensuite, direction Moréa, Bora Bora, Ranguiroa.

 

Eloïse et Alexandra ont pu prendre un cours de tressage de palmier sur la plage. Nous sommes maintenant prêts à construire une maison de nos propres mains… enfin, je crois…

eloise

L’étape finale sera Fakarava, une île plus lointaine et encore préservée de la foule. Le corail est encore intact, contrairement aux autres îles, et il n’y a pas grand monde ici.

 

fakarava1

 

le paradis

 

L’infrastructure  est plus que sommaire ( on ne peut pas se perdre, il y a une seule route), et les habitations sont, disons, rustique.

Dans notre case, par exemple, en cas de pluie, il y a un rideau d’eau entre la chambre et les toilettes. Il ne faut pas avoir de petite envie durant la nuit…. Plutôt dépaysant…

Sous l’eau, ici , c’est la paradis. Tortues, requins par paquets de cent ( ou plus), murènes, barracudas… On ne sais plus où donner du regard. Trop bien !!

Cette escale de 2 semaines nous aura rempli les yeux de toutes les images que l’on ne voit habituellement qu’en carte postale. C’est aussi le paradis de la plongée et du farniente. Par contre, vivre ici au quotidien doit être plus difficile, sauf à travailler dans le tourisme.

Une escale plaisante et reposante donc, mais nous devons repartir pour les prochaines aventures.

 

Nouvelle zélande, le rugby, mais pas seulement…

Voici le pays des all blacks qui nous accueille… Pas de doute, on y est : le chauffeur de taxi qui vient nous chercher à l’aéroport nous dit direct qu’il est déjà allé en France, …pour voir la coupe du monde de Rugby.

Le second que nous croisons, quand il apprend que nous sommes Français, nous lance un ‘ désolé pour la finale à Auchland’ malicieux. ( pour ceux qui ne savent pas, la France à perdu en finale de la dernière coupe du monde à Auckland contre les all black, de justesse).

Ca va durer comme ça tout le long du voyage, mais dans un bon esprit, alors on s’y habitue.

J’en profite pour adresser un clin d’oeil à Franck et Cyrille, les deux entraineurs de rugby d’Amaury. Merci encore à eux pour leur gentillesse et leur investissement pour les jeunes dans ce sport.

Mais il n’y a pas que le rugby ici, il y a aussi une  ( ou plutôt deux) îles magnifiques.

Nous avons commencé par l’île Sud, pour découvrir la faune marine locale, et nous n’avons pas été déçus.

Nous avons commencé par l’Otago peninsula, royaume des albatros, phoques, pingouins, lions de mer, et moutons ( oui, je sais, ce n’est pas un animal marin).

IMG_4686_tonemappe reduit

 

 

<=== envergure : 3m . Il ne rentre même pas dans le cadre …

Ce n’est pas vraiment un animal marin non plus d’ailleurs …

 

Trop mimi
Trop mimi

 

 

 

 

 

 

 

IMG_4749_tonemappe reduit

 

 

<=== Celui là, il me fait trop pitié.

 

 

 

IMG_4782_tonemappe reduit

 

Le mouton : omniprésent sur l’île.

 

Nous sommes ensuite remonté sur Kaïkoura, pour continuer dans la même veine, c’est à dire la faune marine.

Nous avons eu la chance de pouvoir nager avec une bande de dauphins sauvages ( très nombreux, environ 200 le jour de notre baignade) curieux et joueurs.  Il suffit de faire du bruit dans l’eau et ils viennent vous voir, ils tournent autour de vous pour vous étudier. A vous de garder le contact occulaire en tournant aussi ( sans se noyer si possible).

L’expérience est inoubliable !

 

IMG_4940_tonemappe reduit

Il y a aussi des cétacés, mais il est interdit de nager avec eux… Alors, nous avons pris un peu de hauteur.

Cachalot, 19m, 40T. Grosse bête !!
Cachalot, 19m, 40T. Grosse bête !!

Nous avons logé sur le site de  » The Factory », tenu par Paul et Janet, qui nous ont acceuilli avec une gentillesse extraordinaire, et que nous tenons à remercier. Un couple adorable, qui sait vivre et en faire profiter les autres. Paul est un caméraman professionnel, qui fait des photos de toute beauté aussi. Il m’a expliqué quelques petites choses sur mon appareil photographique, j’en avais bien  besoin 🙂

Voici le dîner qu’ils nous ont offert : du crayfish ( de la langouste locale, trop bonne !)

Repas de roi !
Repas de roi !

Puis , à la suite cet épisode , nous sommes remontés vers l’île Nord, et ses volcans. La zone est toujours très active, et nous avons pu observer toutes les manifestations possibles ( en dehors d’une franche éruption heureusement) : geysers, fumeroles, lacs d’eau bouillante, boue en ébuliltion, …

Le plus grand lac d'eau chaude du monde ( 80°C)
Le plus grand lac d’eau chaude du monde ( 55°C)
Perdus dans la nature...
Perdus dans la nature…

Nous avons terminé par Auckland, très jolie capitale avec une plage intégrée ( une vraie hein, pas comme à Paris !). D’ailleurs, nous y avons passé notre dernière après midi, pour bien terminer notre séjour, juste devant la baie célèbre pour la coupe de l’América.

 

La nouvelle zélande fera partie des très belles destinations de ce Tour du monde, et nous la quittons à regret. Direction Tahiti !