Les chutes d’Iguazu

Après notre dernier trajet en bus de 20h00 ( ca commence à bien faire), nous voici arrivés à Iguazu, à la frontière de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay.

Comme ces chutes peuvent être visitées depuis le coté Argentin et Brésilien, nous allons faire les deux cotés, pour bien tout voir.

Coté Argentin, nous allons loger sur le territoire Guarani.

En effet, certains territoires ont été rétrocédés aux tribus indiennes depus peu, et ceux ci peuvent maintenant les gérer librement.

Nous avons pu passer quelques temps avec eux :

Voici leur village

village

 

Petite promenade dans la jungle avec le chef de la tribu ( et derrière des pécheurs qui tentent de trouver le repas du soir, avec succès d’ailleurs).

rivière

 

Les enfants du village :

tribu

 

Après cette rencontre dépaysante, nous allons enfin voir les fameuses chutes.

Il faut reconnaître que c’est très impressionnant, une image de film d’aventure avec la jungle comme cadre. Il y en a partout, sur plusieurs kilomètres, l’effet est paradisiaque. Je vous montre uniquement les plus petites, car les plus impressionnantes génèrent tellement d’écume qu’il est impossible de les photographier.

chutes 3

 

 

amaury1

chutes

Nous avons même pu prendre un bateau et nous promener juste en bas des chutes. Evidemment, nous avons pris la douche la plus énorme de notre vie. Je n’ai pas de photos : l’appareil photo ne marche pas sous l’eau …

Allez une petite dernière, prise après la promenade en bateau. Amaury n’est pas encore sec …

amaury

 

Nous avons ensuite pris notre déjeuner ici. Les coatis sont des animaux sauvages très nombreux ici, très mignons. Mais très gourmands aussi.

Voici mon voisin de table :

coati

Le problème, c’est quand ils arrivent en famille :

coati 2

Résultat : Amaury s’est fait voler toute sa pizza, et Alexandra, une bonne partie de la sienne. Nous avons fini notre repas debout pour tenter de sauver le reste. Ici, un repas, ça se mérite !

 

C’est aussi le paradis des oiseaux ici. Pas de crainte pour notre repas avec eux.

Les photos suivantes sont destinées surtout à Stéphanie, amoureuse des Toucans.

toucan2

 

toucan1

 

 

Pour en terminer avec la région, nous allons faire un tour au barrage d’Itaipu, le plus grand du monde ( 8 kms de long, 196m de haut). Effectivement, c’est un sacré morceau de genie civil !

barrage

 

Nous ressortons de cette escale enchanté par la beauté des chutes d’Iguazu et par la beauté de la jungle, ainsi que par notre rencontre avec la tribu Guarani.

Nous pouvons nous diriger sereinement vers la prochaine étape : Rio de Janeiro. Plages et soleil, nous voici ( en en avion cette fois ci, pas en bus : joie ! )

SALTA

Après Buenos Aires, nous repartons pour l’Argentine profonde. Nous arrivons donc, après 20h00 de bus (encore !), à Salta, ville perdue dans le Nord Ouest.

Ici, la vie est rude, cela se sent dès que l’on parcours la région en voiture. Mais la ville recèle des trésors d’architecture qui datent de la colonisation par les Espagnols :

eglise1

 

 

 

 

 

 

eglise2

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici, c’est le pays des montagnes aux multiples couleurs ( que vous ne verrez pas suite à un souci d’appareil photo, mais il y a du vert du bleu, du rouge, du jaune, du gris…. dommage que vous ratiez ça …) et des cactus. Le pays est aride et montagneux, et il vaut mieux être touriste qu’habiter ici à mon avis.

Voici quand même quelques photos du coin pour l’exemple :

jmc

 

 

 

 

 

 

 

 

petra

 

 

<=== on se croirait à Petra

 

 

 

eloise et son cactus

 

 

 

<=== Ici, les cactus, c’est 6 m de haut minimum

 

 

 

 

Nous nous sommes donc promenés dans toute la région, et vers le nord, nous sommes tombés sur un désert de sel. Mais ici, les ballades en voiture, ça se mérite. Il faut passer des cols, et pas des petits  :

4170 m

 

 

 

 

 

 

Par contre, l’avantage, une fois arrivés dans le désert de sel, c’est que l’on peut faire des photographies amusantes :

alexandra et amaury

 

 

Par contre, il faut chaud : Eloïse et alexandra ont toutes les deux fait un petit malaise dans se désert vraiment inhospitalier. On ne va donc pas rester trop longtemps…

 

Des cette partie de l’Argentine, nous avons pu sentir le vrai pays non touristique : aride, inhospitalier et rude. Mais aussi beaucoup plus authentique. Ce fut aussi un régal de couleurs et formes. Un détour lointain, mais très plaisant.

Nous pouvons donc repartir satisfaits. Nous reprenons le bus, pour la dernière fois ( j’espère !)

Buenos Aires

Et voici la capitale du tango.

En fait, on dirait surtout Paris, mais en plus sale.

Et aussi en moins sûr : on ne compte plus les vols et les aggressions de touristes ici.

Pour nous, ca n’a pas été différent : dès le deuxième jour, quelqu’un a réussi à nous voler notre sac à dos alors que nous étions attablés en terrasse. Le sac à dos était pourtant sous la table, en plein milieu. Par chance, nous nous en sommes rapidement aperçus et j’ai pu rattraper le voleur. Heureusement, car dans le sac, il y avait entre autre l’appareil photo, les lunettes de soleil…

A part ça, la ville est donc plutôt classique, et surtout très bruyante.

Je vous met par principe les édifices principaux :

palais BA

 

 

 

 

<== le palais présidentiel

 

 

 

senat

 

 

<=== le sénat

 

 

 

IMG_0528_tonemappe

 

 

 

 

<=== L’obélisque de la concorde

 

 

 

Bref, pas de quoi s’extasier.

 

Par contre, il y a le tango. Nous sommes allés voir un spectacle avec nos amis LEGOUBE, retrouvés ici.

Nous sommes allés au café Tortoni, un endroit classé qui permet de découvrir les différents styles de tango en presentant un petit spectacle de 1h15. Très sympa…

IMG_0536_tonemappe

 

 

<=== photo prise avec  l’iphone

( pas terrible)

 

 

Buenos aires aura surtout été une étape logistique pour nous, qui nous a permis de plannifer la suite. La ville en elle même ne nous aura pas marqués…

Seule exception : les lapins, plutôt bizarres ici..

lapin

 

 

 

 

 

 

Allez, on s’en va.  nous ne resterons pas marqués par cette ville … Nous reprenons le bus ( encore 20h00, sniff).

 

 

 

 

La péninsule de Valdez

La péninsule de Valdez en un sanctuaire animalier, notamment des baleines et des orques.

Mais pour arriver ici, il faut prendre le bus : c’est le moyen de transport classique en argentine.

Mais 20h00 de bus, c’est beaucoup !

Ici tout le monde attend le bus pendant des heures. Et comme il y a des chiens partout, il y en a plein le terminal de bus.

Certains sont même très câlins :

calin chien

 

 

 

 

 

 

D’autres attendent le bus avec leurs bagages …

chien qui attend le bus

 

 

 

 

 

 

Donc, nous montons dans le bus, et après une nuit pénible, nous voici à Puerto Madryn, la porte de la péninsule de Valdez.

Ici, c’est le paradis des baleines, mais pas en cette saison : il n’y en a aucune. Mais pas de panique, nous sommes surtout venus voir les orques : c’est le seul endroit au monde où ils ont mis au point leur technique d’ataque des bébés lions de mer, qui consiste à presque s’échouer sur la plage pour venir les attraper sur le sable. Nous nous sommes donc rendus à Punta Norte , l’endroit stratégique. Ces attaques ne se produisent que entre mi Mars et mi Avril, lorsque les bébés lions de mer apprennent à nager.

Nous sommes donc juste au bon moment !!

bebe lion de mer

 

 

<=== La proie idéale.

 

 

 

Hélas pour nous ( et heureusement pour les bébés lion de mer, il n’y aura pas d’attaque ce jour là.

A la fois déçus et soulagés, nous nous consolerons en admirant les autres animaux présents :

pingouin

 

 

<=== Le pingouin qui se chauffe au soleil.

 

 

 

 

 

rongeur

 

 

<=== Le rongeur donc j’ai oublié le nom…

 

 

emeu

 

 

Une famille d’emeux

 

 

 

tatoo

 

 

<===  Un genre de tatoo trop mignon

 

 

alex  elephant

 

 

 

<=== Alexandra fait un câlin a un lion de mer

( dédicace spéciale à papy)

 

 

 

vautour

 

 

<=== Et l’inévitable vautour, aussi déçu que nous qu’il n’y ai pas eu de carnage par les orques sur le sable…

 

 

 

Nous avons été déçu de ne pas voir d’orques, et notre guide l’a bien senti. Il a essayé de se rattraper en nous faisant voir un Cheval de mer ( Hyppocampe). Mais cela faisait un peu trop  » attrape touriste » quand même…

cheval de mer

 

 

 

 

 

 

 

 

Hem…

Durant tout notre périple, nous avons logé chez Gaston, que nous remercions encore pour sa gentille et sa soirée BBQ ( miam !).gaston

 

 

 

 

 

 

Nous reprenons donc le bus ( encore 20h00, sniff…), direction Buenos Aires.

Capitale du Tango, nous voici !